Rares rencontres avec l’orque blanche

Des chercheurs ont fait une découverte incroyable au large des côtes sud de l’Alaska. Alors qu’ils observaient un groupe d’orques dans l’océan. Ils ont repéré un spécimen rare et exceptionnel. Cette orque, nommée Tl’uk, est entièrement blanche. Une couleur très inhabituelle pour cette espèce de cétacés. Tl’uk a deux ans et elle souffre d’une anomalie de pigmentation appelée leucisme.


D’habitude, les orques ont un dos noir, un ventre blanc et une tache blanche près de l’œil qui les distingue facilement des autres espèces. Mais Tl’uk est différente de ses congénères. Et les chercheurs ont vite compris pourquoi.

Quand ils se sont approchés du groupe, ils ont remarqué que Tl’uk brillait plus que les autres dans les eaux. Ils ont été fascinés par sa couleur blanche qui rendait l’orque si unique.

La surprise du côté des scientifiques lors de la première rencontre d’une orque blanche

Selon une biologiste spécialisée dans la vie marine, seules dix orques blancs ont été recensées jusqu’à présent, ce qui rend la découverte de Tl’uk encore plus incroyable.

Pour Dennis Rogers, propriétaire de « Alaska Sea Adventures » et qui navigue depuis 45 ans, c’est une première : il n’avait jamais vu une orque blanche auparavant.

Stéphanie Hayes, une doctorante de l’université de l’Alaska de Fairbanks, a eu la chance de photographier Tl’uk à deux reprises. Elle était à bord du navire quand le groupe d’orques a été repéré pour la première fois.

Quand Tl’uk a été vue de nouveau quelques jours plus tard, elle s’est empressée de prévenir l’équipage. Tl’uk se trouvait toujours au sein du groupe, connu sous le nom de T046, à environ 100 mètres des côtes.

Cette découverte est un événement marquant pour les chercheurs et une opportunité unique d’en apprendre davantage sur l’orque blanc. Les photos de Tl’uk pourront être étudiées pour mieux comprendre cette anomalie de pigmentation.

Leucisme chez l’orque blanc : une rareté qui peut être considérée comme un handicap

L’orque blanche est une espèce rare et peu d’informations sont disponibles à son sujet. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette espèce ne souffre pas d’albinisme, mais plutôt de leucisme.

Ce trouble génétique affecte la pigmentation de la peau, des poils, etc., sans pour autant rendre l’individu complètement dépourvu de couleur. En observant de près les photographies captées par Stéphanie Hayes, on remarque que l’orque n’est pas entièrement blanc.

La tache au niveau de l’œil est clairement visible alors que le reste de son corps semble décoloré, comme délavé. La biologiste a défini le leucisme comme « un manque d’éclat » dans la pigmentation.

Le leucisme bouscule le mode de vie d’une orque

photo d'orque blanc

Cette particularité rare est causée par une mutation génétique récessive qui doit être transmise par les deux parents pour être exprimée. Iceberg, un spécimen d’orque blanche, qui aurait environ 22 ans, a été observé en compagnie d’autres orques, ce qui montre qu’il est sociabilisé. Elle a survécu aux difficultés liées à sa condition et aurait même été observé avec une femelle albinos et un jeune, appelé Lemon.

Bien que l’on estime que seulement 1/100 orques sont blanches, les chercheurs de l’expédition estiment qu’il y aurait 5 à 8 orques blanches dans les eaux russes. Ces individus ont souvent un désavantage en raison de leur incapacité à se camoufler pour chasser et sont souvent délaissés par les autres orques.

Une orque blanche a une espérance de vie plus courte et atteit rarement l’âge de la maturité, qui est de 15 ans. Cette courte espérance de vie est due aux maladies et la difficulté d’une orque blanche à survivre dans son milieu naturel.

L’orque blanc est une espèce fascinante qui suscite l’intérêt des scientifiques malgré la rareté de ses spécimens. Iceberg qui vit dans les eaux russes (repéré en 2010 par les scientifiques) prouve qu’il est possible pour ces individus de survivre et de s’intégrer dans leur environnement social.

Les grands prédateurs subissent une pression constante de notre part, causant des problèmes à leur survie sur la planète

La croissance de la population d’orques blanches ne présage rien de bon. Cette situation révèle une consanguinité locale entre individus atteints d’albinisme, qui se reproduisent entre eux, et peut conduire à des populations isolées à faible diversité génétique.

Selon les propos d’Erich Hoyt, les orques sont les espèces les plus polluées sur Terre, en partie à cause des activités humaines telles que la pollution, la chasse et la capture pour les aquariums.

Cette contamination généralisée peut expliquer l’augmentation de la proportion d’orques blanches, qui sont sujettes à des problèmes de santé accrus et ont une espérance de vie plus courte que leurs homologues non-albinos.

Cela peut causer des effets indésirables sur leur reproduction et leur capacité à s’adapter aux conditions environnementales changeantes. Il est donc important de prendre en compte les conséquences des activités humaines sur la biodiversité.

Il faut protéger les espèces les plus menacées, comme les orques blanches, pour préserver la santé des écosystèmes marins.

Iceberg, l’orque blanche, avait déjà été repérée par les chercheurs

Une orque blanche, nommée Iceberg, a de nouveau été observée au large de la Russie. Cette orque blanche a été aperçue pour la première fois en 2010, lorsqu’ele était déjà adulte. À l’époque, elle avait suscité un grand intérêt de la part des chercheurs et du public, car elle était considérée comme l’une des rares orques de couleur blanche adultes.

Des nouvelles observations ont révélé que cette orque n’est pas seule dans son cas, mais qu’elle est accompagnée d’autres orques atteints de leucisme. Iceberg a été vue en 2010 aux Commander Islands en compagnie d’une douzaine d’individus.

Lors d’une expédition récente menée par le co-directeur du projet Orca, M. Hoyt, cette orque blanche a été observée au large des îles Kouril et du Japon. Les chercheurs se sont demandés si elle était atteinte d’albinisme, donc dépourvue de mélanine, ou atteinte de leucisme, une autre forme de dépigmentation de la peau.


Les individus leucistiques ont une coloration claire et sont donc plus visibles dans leur environnement, ce qui peut être un handicap pour leur survie. Iceberg est bien intégrée dans son clan et socialise avec les autres membres de son groupe.

Les orques sont des animaux qui demeurent aux côtés de leur famille durant toute leur existence. C’est pourquoi il est important de préserver la santé des écosystèmes marins pour permettre à ces animaux albinos fascinants de continuer leur vie sur terre.

La réapparition de cette orque blanche est un événement fascinant pour les scientifiques et le grand public. Cela montre l’importance de continuer à explorer et à préserver les merveilles de notre monde naturel.

Tl’uk, l’orque blanche du Pacifique, fait l’objet de bonnes nouvelles en 2021

En ce mois d’avril 2021, de bonnes nouvelles sont rapportées sur Tl’uk, l’orque blanc rare du Pacifique, surnommé « La Lune » en salish. D’abord observé en novembre 2018 alors qu’il était encore très jeune. Il est réjouissant de voir que Tl’uk s’épanouit pleinement au sein de son groupe malgré sa particularité physique.


Au cours du week-end des 3 et 4 avril 2021, une troupe de 56 orques a été aperçue nageant dans la mer des Salish, parmi lesquelles figurait l’orque blanche rare, Tl’uk.

Bien que sa coloration puisse varier en fonction de l’angle de la caméra et des conditions météorologiques, il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’albinisme.

Le leucisme entraîne une perte de pigmentation, rendant les animaux « albinos » bien plus pâles que la normale, mais pas aussi blancs que les animaux albinos dépourvus de pigments.

Découvrez l’arbre généalogique de Tl’uk, l’orque blanche

Tl’uk, la célèbre orque blanche, est un membre du groupe identifié sous le numéro T046B. Les registres généalogiques confirment que cette baleine est la seule de sa famille à arborer une robe aussi distinctive.

La mère de Tl’uk est connue sous le nom de T046B1, ce qui fait de l’orque blanche officiellement T046B1B. La famille de cétacés est souvent observée dans les eaux autour de l’île de Vancouver.

Les cétologues peuvent se réjouir de bonnes nouvelles

Les experts en orques respirent plus facilement lorsqu’ils ont des mises à jour sur Tl’uk. Le leucisme et le mélanisme, qui produisent des créatures à la pigmentation intense, souvent complètement noires, ne sont pas nécessairement des signes de mauvaise santé.

Est-ce que le leucisme pose un problème pour la reproduction ?

Les modifications de la robe des orques peuvent susciter des inquiétudes pour les animaux sauvages. Bien que ces variations ne soient pas directement préjudiciables à la santé des cétacés, elles pourraient réduire leurs chances d’être choisis comme partenaires.

La sélection sexuelle favorise généralement les animaux ayant une apparence similaire, et des modifications de leur apparence peuvent être considérées comme un indicateur de gènes suspects.

Le leucisme n’empêche pas l’orque blanc de bien se nourrir !

Dans le monde marin, l’orque blanche se distingue par sa couleur. Cette particularité peut constituer un inconvénient lors de la chasse, car les proies peuvent la repérer de loin. Tl’uk, un épaulard transient, se nourrit quant à lui de grands mammifères marins.


La chasse est une activité collective chez les orques. Chacune d’entre elles remplit un rôle spécifique pour capturer leur proie. Ces proies peuvent être de simples phoques comme des petits requins blancs présents en nombre dans les eaux russes. Si Tl’uk ne trouvait pas sa place dans cette organisation, sa santé serait potentiellement menacée. Toutefois, grâce à l’esprit de famille qui anime les orques, tout va bien pour lui !

Les orques sont des animaux sociaux qui passent leur vie entière en famille. Elles chassent ensemble et partagent ensuite le butin. Que Tl’uk participe ou non à la chasse, sa bonne santé témoigne de son intégration réussie au sein de la communauté.

La découverte de l’orque blanche : Une occasion rare pour les scientifiques d’approfondir leurs connaissances

Un jeune mâle orque blanc a été aperçu dans les eaux au large de la Colombie-Britannique, suscitant l’enthousiasme des scientifiques qui y voient une opportunité précieuse pour mieux comprendre le développement de ces spécimens rares.

Selon une experte, cette observation offre une chance unique aux scientifiques d’avoir un aperçu inédit et détaillé de l’animal, ainsi que de son groupe social. Bien que les orques aient temporairement quitté la zone, l’experte garde espoir de les voir réapparaître, et invite toute personne qui observerait le spécimen blanc à prendre une photo, noter le lieu et à l’envoyer aux institutions locales spécialisées.

Les scientifiques pourront ainsi en apprendre davantage sur l’animal et son leucisme, une particularité génétique rare. « Ce serait une véritable opportunité de répondre à des questions fondamentales sur les orques atteintes de leucisme et de suivre le développement d’un groupe fascinant », a-t-elle déclaré à CBC, en soulignant l’importance de cette découverte.

Les orques transientes du Pacifique en excellente santé

Les chances de procréation des Tl’uk peuvent être affectées ou non par une maladie, mais fort heureusement pour la survie de l’espèce, la situation est très positive.

Selon Jeff Friedman, guide chez Maya’s Legacy Whale Watching basé à Friday Harbor dans l’État de Washington, la population d’orques transientes de la région a augmenté de plus de 4% chaque année depuis 2012, et de nouveaux bébés orques en bonne santé sont observés chaque année.

M. Friedman souligne que bien que les spécialistes en connaissent beaucoup sur les liens familiaux et les histoires de vie de ces orques, chaque rencontre avec ces majestueux animaux demeure mémorable.

Laurent, auteur de l'océan à la bouche
Laurent, cuisinier et passionné par la mer

Moi, c'est Laurent, je suis cuisinier depuis 15 ans et passionné par les poissons et la cuisine de la mer. Je vous partage toute mon expérience et mes meilleures adresses de restaurant de poisson partout en France. 

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